Extrait de l’Avant-Propos de l’auteur :
Assis devant une table chargée de parchemins, Rien, en vain j’interroge, en mon ardente veille la nature et
le Créateur… je ne vois rien ! Je ne sais rien ! Rien ! confesse Faust, disposé au poison. Désespéré, tel Sisyphe condamné
par le ciel à rouler sans cesse son rocher jusqu’au sommet d’une montagne d’où la pierre retombait de son propre poids, supplice
indicible où tout l’être s’emploie à ne rien achever. Et ainsi de suite. Absurde, certes ! Désespérant, non ! car la lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux...
Le récit commence, et il s’achève, par l’évocation du mythe de Sisyphe.
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