Résumé :
L’ouvrage s’organise en trois parties : fictions, essais et portraits. Les fictions doivent être entendues au sens que
Jorge Luis Borges attribue à ce terme : « La fiction est une réécriture de la réalité. » Elle s’appuie sur les mythologies qui se nourrissent d’archétypes comme la mise en abyme, les cosmogonies, l’autre, la mort ou l’éternel retour.
Les Essais traitent surtout de poésie.
Dans la troisième partie, qui donne son titre à l’ensemble, les portraits sont moins des "exercices d’admiration" à la manière de Cioran, que des témoignages d’empathie pour quelques grands personnages de la littérature universelle.
L’auteur a eu la chance d’en connaître certains de leur vivant, puis de les retrouver tous dans leurs œuvres et leurs lieux d’élection, ici et là sur la planète.
Rencontrés sur le chemin : Alain Fournier - Apollinaire - Baudelaire - Berger - Bonnefoy - Borges - Bosquet - Brauquier - Buzatti - Calvino - Cavafis - Char - Cervantes - Cioran - Claudel - Coleridge - Dante - Debenedetti - Dostoievski - Dotremont - Fargue - Fitzgerald - Follain - Frédérique - Guillevic - Goethe - Cracq - Guérin - Hemingway - Homère - Houellebecq - Hugo - Jünger - Kafka - Keats - Kowalski - La Fontaine - Larronde - Levet - Levi-Strauss - Loranger - Maiakovski - Mallarmé - Marco Polo - Michaux - Milosz - Montaigne - Nelligan - Neruda - Nerval - Nietzsche - Onfray - Ovide - Paz - Péguy - Périer - Pessoa - Platon - Ponge - Pouchkine - Prévert - Proust - J.C. Renard - J. Renard - Reverdy - Rilke - Rimbaud - J. de Romilly - Ronsard - Saint John Perse - J.D. Salinger - Segalen - Senghor - Shakespeare - Suarès - Supervielle - H. Thomas - Vailland-Valéry - Verlaine - Virgile - Whitman - W.B. Yeats - Yourcenar.
L’ensemble trouve sa cohérence et son unité sous le signe de l’entretemps, cette idée d’un temps immuable ou suspendu auquel Gilles Pudlowski faisait déjà référence dans Les Nouvelles Littéraires et Le Point voilà bien des années.
L’usage de la mise en abyme, des mythologies, de l’archétype, du récit onirique, de l’association d’idées ou du retour en arrière confère à ces textes à l’écriture resserrée une sorte de présence magique, assez envoûtante parfois, sous le soleil de l’entretemps.